Poésies

Sur cette page, vous trouverez certaines des poésies présentées en classe, que vos enfants apprendront.

Autant que faire se peut, je les choisirai en lien avec le déroulement du programme d'histoire.


Alain (Propos sur l'Education):

Comment apprend-on une langue? Par les grands auteurs, non autrement.
Je ne vois pas que l'enfant puisse s'élever sans admiration et sans vénération.





(grille venant du blog lutinbazar)



Septembre 2013:


Charles d'Orléans (1394-1465)
Fils de Louis 1er duc d'Orléans (frère du roi Charles VI).
Fait prisonnier à Azincourt en 1415. Captif en Angleterre jusqu'en 1440.















e temps a laissé son manteau





Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie,
Et s'est vêtu de broderie,
De soleil luisant, clair et beau.

Il n'y a bête ni oiseau
Qu'en son jargon ne chante ou crie:
« Le temps a laissé son manteau!
De vent, de froidure et de pluie, »

Rivière, fontaine et ruisseau
Portent, en livrée jolie,
Gouttes d'argent, d'orfèvrerie;
Chacun s'habille de nouveau.

Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie,
Et s'est vêtu de broderie,
De soleil luisant, clair et beau.

Charles d'Orléans (1394-1465)





Clément Marot (1496-1544)

Homme de cour. Brillante carrière.









un poète ignorant






Qu'on mène aux champs ce coquardeau,
Lequel gâte (quand il compose)
Raison, mesure, texte et glose,
Soit en ballade ou en rondeau.


Il n'a cervelle ne cerveau.
C'est pourquoi si haut crier j'ose :
" Qu'on mène aux champs ce coquardeau. "

S'il veut rien faire de nouveau,
Qu'il œuvre hardiment en prose
(J'entends s'il en sait quelque chose) :
Car en rime ce n'est qu'un veau,
Qu'on mène aux champs.

(coquardeau : sot, niais)










u roi de Navarre








Mon second Roi, j'ai une haquenée
D'assez bon poil, mais vieille comme moi
A tout le moins ; long temps est qu'elle est née,
Dont elle est faible et son maître en émoi ;
La pauvre bête, aux signes que je voi,
Dit qu'à grand'peine ira jusqu'à Narbonne ;
Si vous voulez en donner une bonne,
Savez comment Marot l'acceptera ;
D'aussi bon cœur comme la sienne il donne
Au fin premier qui la demandera.

(haquenée : "Petit cheval ou jument facile à monter, docile et allant ordinairement l'amble, gén. résevé aux dames")











e soi-même







Plus ne suis ce que j'ai été,
Et ne le saurais jamais être.
Mon beau printemps et mon été
Ont fait le saut par la fenêtre.
Amour, tu as été mon maître,
Je t'ai servi sur tous les Dieux.
Ah si je pouvais deux fois naître,
Comme je te servirais mieux !




27 septembre:





11 octobre:








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire